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jeudi 28 janvier 2016

Bentu: une première avec douze artistes chinois contemporains

Bentu, des artistes chinois

dans la turbulence des mutations
 
Fondation Louis Vuitton
Galeries 1, 2 et 3, rez-de-bassin.
jusqu'au 2 mai 2016 
Début à Neuilly


Premier loupé! La fondation ouvre à midi, donc comme le web indiquait 11h ( vous verrez plus tard que ce n'est pas notre seul  loupé), nous partons en attendant faire un tour à Neuilly. De ce côté du Bois de Boulogne, les rues sont magnifiques bordées d'immeubles des années 30 ou de petits hôtels particuliers. Très provincial!
Pour trouver un bistrot, nous allons sur l'Avenue de la Grande Armée. 
En recherchant une boutique de bijoux fantaisie qui fait (mais chut!) des reproductions ou des bijoux style Pomelatto, Messika, Van cleef à des petits prix 
Fiona (140 avenue Charles de Gaulle, 92, M° Pont de Neuilly), où Désiré s'est acheté une montre à double bracelet 37€ et des créoles plaquées or 25€ en solde,





nous tombons sur un délicieux chinois Au Mandarin de Neuilly (148 avenue Charles de Gaulle, 92, M° Pont de Neuilly): canard aux épices et boeuf émincé, oranges confites, café + pichet vin rosé pour 25€ par personne, service par un grand père rocker très stylé, accueil charmant.




Exposition Fondation Vuitton


Une douzaine d’artistes contemporains chinois 
qui travaillent à Pékin 
pour la plupart, présentés 
à la fondation Louis Vuitton 
dans le superbe bâtiment de Frank Gehry.



Bentu, la terre natale… « turbulence des mutations » , joli titre pour rendre compte de ces oeuvres qui intègrent la réflexion des artistes 
sur les traditions chinoises, comme religion (bouddhisme), réalisme maoïste,antagonisme ville/campagne, 
et sur l’art contemporain, surréalisme, pop culture…

Réalisées avec des technologies nouvelles, ces toiles ou sculptures monumentales trouvent leur place dans les salles immenses de la Fondation souvent ouvertes sur l’extérieur.
Non, vous ne connaissez pas les noms de ces artistes à part peut-être Ai Wewei qu’on voit partout dans Paris sur des affiches pour son exposition au Bon marché ou à la maison Rouge ... voir photos à la fin de l'article précédent.
Voici quelques uns de ces artistes.

Huang Yong Ping, une oeuvre inspirée d'un crucifix sans bras dans une église de Münster portant l'inscription je n'ai d'autres bras que les tiens et du porte bouteille de Marcel Duchamp!

Huang Yong Ping, Cinquante bras de boudha 1997-2013



 Arbre de Ai Wewei reconstitué avec des tronçons de bois mort, 2010
Zhang Huan
Long island buddha
2010-2011


Cet artiste collecte des fragments de statues bouddhistes endommagées sous le régime maoïste. 


et sa sculpture, reproduit en cuivre avec soudures apparentes, une tête de bouddha posée à même le sol.


Xu Zhen, choc des cultures: reproduction de la Victoire de Samothrace superposée à l'envers sur un bouddha extirpé d'une grotte!




Xu Zhen, Eternity Tialongshan Grottoes Bodhisattva Winged Victory of Samothrace 2013


Zhang Huan Sudden awakening 2006
Cendre et acier, vapeur d'encens s'échappant de cette tête de bouddha,s'inspirant du visage de l'artiste. Sagesse et sérénité...
Toujours Zhang Huan, toile monumentale réalisée à partir de cendres d'encens collectées dans les temples, avec une centaine d'assistants, dans les bâtiments frigorifiés d'une ancienne usine à l’ouest de Shanghai:
plusieurs années de travail !


Zhang Huan, Great leap forward 2007






Xu Zhen
une statue pop à la Jeff Koons représentant 
une déesse bouddhique vénérée























Petite promenade sur les terrasses du bâtiment! 
Belles vues sur la Défense et le Jardin d'acclimatation à travers les structures malgré le temps maussade.












 Suite au niveau 0.

Xu Zhen, cinq exemplaires de statues antiques juxtaposées: Gaulois blessé +Soldat de marathon annonçant la victoire.


Xu Zhen Eternity 2014





Liu Wei formes géométriques, couleurs fortes, magnifique!

Liu Wei 2014




Xu Qu: l'argent, des tableaux graphiques faits à partie de motifs empruntés à des billets de banque

Xu Qu Currency wars

Liu Xiadang, le titre évoque une interrogation sur les civilisations où nous vivons, égyptienne, industrielle, avec un réalisme comme dans le peintures de l'ère maoïste.

Liu Xiadang My egypt 2010


Alors là! nous croyons la visite terminée et  sortons de l'exposition pour voir l'installation d'un islandais Olafur Eliasson: 43 colonnes en verre et miroir de largeur variable, éclairées de l'intérieur avec un environnement musical. 
Se voir dedans multiplié à l'infini ou y voir se refléter l'eau du bassin est très jouissif.


Olafur Eliasson, Inside the horizon 2014


Reflet des arbres sur le verre de la structure,  bassin du RDC, 
écoutez le bruit des vagues!




Deuxième loupé! Nous avons raté le niveau 1
les indications sont inexistantes, le bâtiment est un vrai labyrinthe entre les salles et les terrasses. 
Pas de fléchage jugé disgracieux d'après un vigile!
Pas de livret décrivant l'exposition et ses artistes! 
Juste une pancarte au RDC où nous avons cru lire Expo niveau 2 et RDC?
Nous avons donc raté le niveau 1, et nous en sommes rendu compte au retour en regardant des comptes rendus de visite sur le web!
C'est juste le côté désagréable de l'exposition avec son tarif 14€ (bientôt souscripteurs de la Fondation à ce prix!). 
Moralité :faire attention et prendre un plan du bâtiment!